Addiction au jeu, à Internet... Les addictions sans drogue, de nouvelles toxicomanies?
Notre Billet du blog :"Santé et Bien être"
SOMMAIRE
La toxicomanie était classiquement définie comme une addiction à une substance donnée. Mais les nouveaux comportements toxicomaniaques remettent en cause ces définitions. Bien plus difficiles à cerner, les addictions sans drogue posent problème aux malades bien sûr, tout comme aux équipes soignantes parfois dépassées par les difficultés médicales et sociales qu'entraînent ces comportements pathologiques.
Plusieurs liens montrent des parentés entre des difficultés:
Le jeu pathologique ou dépendance au jeu concerne sans doute 1 à 3 % de la population adulte, avec une plus grande fréquence masculine qui représente plus de 90 % des dépendants pour l'addiction au jeu. Et 20 % des personnes concernées ont déjà fait une tentative de suicide. Leur souffrance est donc énorme.
Notons encore que 20 % des joueurs compulsifs ont déjà commis un délit. Cette dépendance n'est donc pas seulement un problème personnel et familial, mais aussi un problème social.
Thérapies comportementales et cognitives, approches motivationnelles, groupe de personnes dépendantes (sur le modèle des alcooliques anonymes), les traitements sont assez divers sans qu'il y ait actuellement un consensus, les recherches sur le sujet en étant aux commencements. Les résultats peuvent être excellents en quelques semaines... à condition que la personne en cause accepte de se faire soigner, trouve un thérapeute compétent et suive la thérapie. Malheureusement, c'est parfois difficile à mettre en place, les personnes dépendantes n'acceptant pas toujours de reconnaître leurs difficultés, les thérapeutes n'étant pas si nombreux et les patients ayant tendance à ne pas poursuivre une thérapie commencée... Le traitement d'une dépression associée, fréquente, est aussi essentiel.
Addiction au jeu, à Internet... Les addictions sans drogue, de nouvelles toxicomanies?
Être drogué à une substance, héroïne, cocaïne, cannabis, nicotine ou même alcool, c'est une réalité bien connue des médecins addictologues. Mais les dépendances sans drogue sont beaucoup moins étudiées et pourtant, elles peuvent entraîner elles aussi de terribles souffrances. Jeu pathologique, dépendance amoureuse, kleptomanie, achats compulsifs, dépendance à Internet, workaholics, addiction au sexe, pratiques sportives à risque, à quoi correspondent les maladies de la dépendance?

SOMMAIRE
- La définition de toxicomanie devient difficile à donner...
- Quel lien entre les addictions comportementales (ou addictions sans drogue) et les toxicomanies?
- L'exemple du jeu pathologique...
- Quels traitements pour ces dépendances?
La définition de toxicomanie devient difficile à donner...
La toxicomanie était classiquement définie comme une addiction à une substance donnée. Mais les nouveaux comportements toxicomaniaques remettent en cause ces définitions. Bien plus difficiles à cerner, les addictions sans drogue posent problème aux malades bien sûr, tout comme aux équipes soignantes parfois dépassées par les difficultés médicales et sociales qu'entraînent ces comportements pathologiques.
Quel lien entre les addictions comportementales (ou addictions sans drogue) et les toxicomanies?
Plusieurs liens montrent des parentés entre des difficultés:
- Les personnes souffrant d'addiction sans drogue sont aussi souvent dépendantes à une drogue chimique. L'alcoolisme et le tabagisme sont par exemple très fréquents chez les personnes dépendantes au jeu.
- Une personne dépendante à une drogue ou avec une comportement compulsif peut passer de l'un à l'autre. Un toxicomane peut devenir dépendant au jeu, puis à l'alcool par exemple.
- Les traitements proposés se ressemblent, particulièrement quand on pense aux alcooliques anonymes. Pour la plupart des addictions avec ou sans drogue, il existe des groupes d'entraide basés sur les mêmes principes.
- La souffrance se ressemble: il s'agit d'un sentiment d'aliénation, la personne dépendante ayant perdu le choix de s'abstenir. Elle se sent prisonnière dans un processus qui la dépasse, qui échappe à sa volonté.
L'exemple du jeu pathologique...
Le jeu pathologique ou dépendance au jeu concerne sans doute 1 à 3 % de la population adulte, avec une plus grande fréquence masculine qui représente plus de 90 % des dépendants pour l'addiction au jeu. Et 20 % des personnes concernées ont déjà fait une tentative de suicide. Leur souffrance est donc énorme.
Notons encore que 20 % des joueurs compulsifs ont déjà commis un délit. Cette dépendance n'est donc pas seulement un problème personnel et familial, mais aussi un problème social.
Quels traitements pour ces dépendances?
Thérapies comportementales et cognitives, approches motivationnelles, groupe de personnes dépendantes (sur le modèle des alcooliques anonymes), les traitements sont assez divers sans qu'il y ait actuellement un consensus, les recherches sur le sujet en étant aux commencements. Les résultats peuvent être excellents en quelques semaines... à condition que la personne en cause accepte de se faire soigner, trouve un thérapeute compétent et suive la thérapie. Malheureusement, c'est parfois difficile à mettre en place, les personnes dépendantes n'acceptant pas toujours de reconnaître leurs difficultés, les thérapeutes n'étant pas si nombreux et les patients ayant tendance à ne pas poursuivre une thérapie commencée... Le traitement d'une dépression associée, fréquente, est aussi essentiel.
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