Je ne supporte plus la vie de bureau

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Je ne supporte plus la vie de bureau

Les réunions interminables, les déjeuners au restaurant d’entreprise, les réflexions des collègues… Au secours, la « bureauphobie » guette ! Comment faire pour ne pas claquer la porte trop vite ?
Je ne supporte plus la vie de bureau

Pourquoi ?

Cela a surgi « comme ça », sans qu’elle puisse donner une explication à ce sentiment de ras-le-bol. « Soudainement, j’ai réalisé que tout me pesait,Les deux heures pour aller au boulot, les discussions de bureau, les mêmes déjeuners avec les mêmes visages chaque jour. Je me suis dit que c’était passager… sauf que cela dure depuis six mois. »
Je ne me sens pas à « mon » bureau
nombre d’employés en entreprise pourraient s’approprier ce titre de livre. « Avant, ils étaient seuls, ou partageaient leur espace à deux ou trois,Les nouvelles règles de management ont voulu favoriser la communication, elles ont surtout créé un supplément de stress.les personnes sont invitées à ne plus accrocher de photos de leurs enfants ou de posters [lean en anglais signifi e “maigre”, ndlr]. Quant aux demi-cloisons, elles favorisent la surveillance entre les uns et les autres. » Ces aménagements rognent sur l’intimité, et contribuent à nier la singularité de ceux qui occupent les lieux. “précarité subjective” »,Cette uniformisation renvoie inconsciemment chacun à une condition de travailleur interchangeable. « Or, la richesse d’un travail tient à tout ce qu’une individualité y apporte. »
Je suis infantilisé
« La position dans la société française est celle du contrôle des salariés, voire de la surveillance. » Et la comparaison avec le cadre scolaire est un pas aisé à franchir : contrairement à ce qui se pratique ailleurs, le « présentéisme » est encore considéré comme la norme ; les entretiens avec la hiérarchie prennent parfois des allures de conseil de classe; et le télétravail est vu comme une façon déguisée de flemmarder. Difficile pour les employés de s’épanouir au bureau quand ils se sentent ramenés au stade des années collège. Ou de se déployer quand la confiance et l’autonomie font défaut dans le management, niant, par là même, leur condition d’adultes responsables…

Je traverse une crise professionnelle
« Depuis une dizaine d’années, on ne construit plus son identité dans le travail », « beaucoup souffrent de ne plus lui trouver de sens. Ils voient des personnes ayant consacré leur vie à un groupe se faire licencier à quelques années de la retraite, ce qui les interroge ». Le mal-être au bureau serait donc le reflet d’une société en crise. Mais aussi le symptôme d’un besoin de remise en question individuelle. « Après quelques années, chacun peut souhaiter un ajustement entre ses compétences et son emploi, Lorsque les postes se renouvellent d’eux-mêmes, la tâche ne cesse d’être enrichissante. Mais certains salariés considèrent que leur potentiel n’est pas valorisé. » Et de rassurer : « Cela n’a rien de pathologique. Cela fait même partie du développement normal de l’individu ! » L’open space respire déjà mieux.

Que faire ?

Restaurer la convivialité
« Aujourd’hui, chacun file chez soi dès le service fini », regrette-t-elle. Or le mieux-être au bureau passe par la « célébration des temps sociaux dans l’entreprise ». Armé de quelques bonnes volontés, il peut être utile de restaurer ces temps de vivre-ensemble, qui permettent de (re)nouer avec chacun, au-delà des attributions hiérarchiques.
Échanger avec des aînés
le ras-le-bol du bureau peut être symptomatique d’un besoin de changement et constitue une étape normale de la vie professionnelle. Afin de se sortir de l’ornière, pourquoi pas échanger avec des aînés – dans son entreprise ou non – ayant déjà connu ce questionnement ? Se nourrir de leurs expériences peut aider chacun à avancer dans sa propre réflexion.
Ne pas agir sur un coup de tête
Avant de claquer la porte, mieux vaut se poser et réfléchir, « prendre du recul de façon informelle ou en consultant », surtout si le malaise n’est pas clairement défini. « S’agit-il d’un problème de motivation ? de compétence ? » interroge-t-il. Et de rappeler que « 45 % environ des praticiens du bilan de compétences sont diplômés en psychologie ». Une façon d’envisager toutes les facettes du problème.





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