Le sport : de vrais bénéfices contre le cancer du sein
TOUTES LES ACTUALITÉS SANTÉ ET BIEN-ÊTRE
Le sport : de vrais bénéfices contre le cancer du sein
Avant (en prévention), pendant et après un cancer du sein, l’activité physique est particulièrement recommandée aux femmes.
Il est maintenant bien démontré que se bouger régulièrement est un atout pour réduire les risques de développer un cancer du sein. Et les preuves s’accumulent également en prévention des récidives d’un cancer du sein. Enfin, le sport améliore le pronostic en augmentant notamment l’efficacité des traitements…

SOMMAIRE
- Avant : l’activité physique diminue le risque de cancer du sein
- Après : le sport prévient les récidives du cancer du sein
- Pendant : l’activité physique améliore l’efficacité des traitements
Avant : l’activité physique diminue le risque de cancer du sein
Il est aujourd'hui démontré que l'activité physique diminue le risque de cancer du sein de 20% à 40 %.
Le plus important est de lutter contre la sédentarité.
Il n’est pas essentiel de viser très haut, même si plus la pratique sera importante, plus les effets seront augmentés. Ainsi, 30 minutes à 1 heure par jour, 4 à 5 fois par semaine de marche à bonne allure représentent déjà une activité particulièrement bénéfique.
Après : le sport prévient les récidives du cancer du sein
Le sport reste tout autant recommandé après un cancer du sein car l’activité physique diminue aussi la mortalité et le risque de récidive du cancer du sein
de 30 à 50 %.
Là encore, une activité modérée peut suffire.
L’autre message à retenir est que tout compte car les efforts se cumulent : activité physique d'endurance ou de renforcement, montée des escaliers, ménage, jardinage, etc.
En pratique :
- 30 minutes à 1 heure par jour, 5 fois par semaine, d’activités modérées : marche lente à modérée, ménage, bricolage, jardinage, pétanque, billard…
- Ou 20 minutes minimum par jour, 5 fois par semaine, d’une activité plus intense : marche rapide, avec dénivelées, randonnée, jogging, natation, sport collectif…
Pendant : l’activité physique améliore l’efficacité des traitements
Si les médecins et les cancérologues recommandent à leurs patientes de pratiquer une activité physique pendant leur traitement, certaines structures l’intègrent aujourd’hui directement dans leurs protocoles thérapeutiques.
En effet, on considère aujourd’hui l’activité physique comme un traitement complémentaire du traitement conventionnel du traitement, aux côtés de la chirurgie, des chimiothérapies et autres radiothérapie…
En effet, on considère aujourd’hui l’activité physique comme un traitement complémentaire du traitement conventionnel du traitement, aux côtés de la chirurgie, des chimiothérapies et autres radiothérapie…
Quels sont les bénéfices attendus pendant le traitement du cancer ?
Pendant le traitement du cancer du sein, l’activité physique régulière améliore la qualité de vie des femmes, en réduisant le niveau de fatigue, l’état dépressif, l’anxiété et en améliorant le sommeil.
Mais pendant et après un cancer, la pratique d'une activité permet aussi de récupérer des capacités physiques, de reprendre confiance en soi, d'améliorer le bien-être et de favoriser la réinsertion sociale… Les femmes ont tout à gagner en restant actives.
Mais pendant et après un cancer, la pratique d'une activité permet aussi de récupérer des capacités physiques, de reprendre confiance en soi, d'améliorer le bien-être et de favoriser la réinsertion sociale… Les femmes ont tout à gagner en restant actives.
Où et comment pratiquer ?
Renseignez-vous auprès de la structure qui vous prend en charge et des associations de patients. Il existe de plus en plus d’Associations proposant aux femmes atteintes ou ayant eu un cancer du sein des activités de tout niveau. La pratique en groupe est plus motivante et l’on peut plus facilement échanger et se rassurer quant à la pratique physique après ou pendant une grave maladie.
Pour finir, rappelons que l’effet d’une pratique régulière d’activités physiques est beaucoup plus global : les bénéfices s’étendent bien au-delà du cancer, avec de fortes répercussions en termes de prévention des maladies cardiovasculaires, du diabète, du surpoids, d’ostéoporose, de la dépression, etc.
Commentaires
Enregistrer un commentaire