MÉLILOT

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Le mélilot (Melilotus officinalis) est traditionnellement utilisé pour diminuer les symptômes liés à l’insuffisance veineuse : jambes lourdes, gonflements, inconfort…On le recommande également contre les varices, les hémorroïdes et les ecchymoses.
  • Le mélilot, plante médicinale historique
  • Contre l’insuffisance veineuse et les œdèmes
  • Autres usages du mélilot
  • Comment consommer le mélilot ?

Le mélilot, plante médicinale historique

Le mélilot est une plante courante en Europe. On la trouve au bord des chemins et sur les terrains incultes. Ses longues tiges fines, qui peuvent aller jusqu'à plus d'un mètre, sont ornées de petites fleurs jaunes. Les fleurs sont récoltées en été, puis séchées. Le mélilot est une plante mellifère qui doit son nom au grec "meli" qui signifie miel. Il peut également servir de plante fourragère.
Parfois appelé herbe-aux-puces ou trèfle de cheval, le mélilot est une plante médicinale très ancienne : en Egypte, considérée comme sacrée, la plante était censée « éloigner la mort ». Elle était conseillée par Hippocrate contre les ulcères et connue de Galien et Dioscoride. Au Moyen Âge, consacrée sacrée, elle entrait dans la composition de nombreux philtres. Aujourd’hui les sommités fleuries sont utilisées comme tonique veineux.

Contre l’insuffisance veineuse et les œdèmes

Le mélilot est utilisé pour traiter les symptômes de l’insuffisance veineuse notamment en cas de sensation de jambes lourdes ou gonflées. On la conseille contre les varices et lors des crises hémorroïdaires.
Le mélilot contient des coumarines, aux propriétés anti-inflammatoire et anti-œdémateuse. Il contient également des flavonoïdes qui lui confèrent des effets protecteurs sur les vaisseaux, très utiles en cas de fragilité capillaire et de varices.
Le mélilot est également conseillé en cas d’œdème. Il a notamment fait ses preuves dans la réduction des œdèmes du bras consécutifs à une opération du cancer du sein (1). Il agit comme un stimulant du système lymphatique et favorise ainsi la résorption des œdèmes.
La commission E (commission allemande de phytothérapie) et l’Agence européenne des médicaments (EMA) reconnaissent son usage pour soulager les sensations de jambes lourdes et d’inconfort associées à une insuffisance veineuse. L’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy) le recommande pour traiter l’insuffisance veineuse chronique.

La commission E mentionne également son utilisation comme « traitement adjuvant en cas de phlébite, d’hémorroïdes et de congestion lymphatique. »
Mélilot

Autres usages du mélilot

Le mélilot est aussi antispasmodique ; on l’utilise donc pour les digestions difficiles et les maux de ventre. Il est parfois recommandé en cas de troubles légers du sommeil liés à la nervosité. Il est également diurétique. À noter enfin que l’eau de mélilot (hydrolat) est utile en cas d’irritations des yeux. Il entre dans la composition de certains collyres.

Comment consommer le mélilot ?

Par voie interne, le mélilot peut se préparer en infusion. Compter 15 à 30 g de plantes séchées pour un litre d’eau et faire infuser un quart d’heure. À utiliser en cas de spasmes ou de troubles légers du sommeil ainsi que pour l’insuffisance veineuse. À noter le goût agréable de la tisane grâce à la coumarine qu’elle contient. On le trouve également sous forme de gélules (extraits secs) ou en extraits fluides. La commission E recommande une dose comprise entre 3 et 30 mg de coumarine par jour.
Pour les troubles de la circulation, vous pouvez lui associer la vigne rouge ou le marronnier d’Inde. En cas de fragilité des capillaires, pensez également à l’hamamélis ou au ginkgo.
Le mélilot s’utilise également par voie externe pour les foulures, les contusions et les petites plaies ainsi que pour les soins des yeux. On l’utilise aussi comme anti-inflammatoire au niveau des articulations. Vous pouvez pour cela préparer une infusion forte avec 30 à 50 g de mélilot pour un litre d’eau, à utiliser en lotion.
Clin d’œil : inclure dans la cuisson d’un lapin un bouquet de mélilot lui donne le fumet d’un lapin de garenne.
Attaquée par des moisissures, la coumarine contenue dans le mélilot se transforme en dicoumarol qui est une substance toxique. Prudence donc si vous la récoltez et la conservez par vous-même.

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