Le taux de masse grasse des sportifs, c'est quoi?

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Le taux de masse grasse des sportifs, c'est quoi?


 
Au-delà de l'indice de masse corporelle (IMC), il est intéressant de se renseigner sur son taux de masse grasse par rapport à son poids.
Il varie selon les personnes de 10 à 30%. Chez les sportifs, le taux de masse grasse est particulièrement bas. Mais à quoi sert la masse grasse ?
SOMMAIRE
  • Des taux de masse grasse très bas chez les sportifs
  • A quoi sert la masse grasse?
  • Recettes et dépenses

Des taux de masse grasse très bas chez les sportifs

Le taux de masse grasse des sportifs est considéré comme un facteur déterminant de la performance.
Pour l'évaluer, une des techniques les plus anciennes consiste à mesurer l'épaisseur des plis cutanés. L'expérimentateur effectue ces mesures en divers endroits du corps.
Grâce à diverses formules, on peut alors se faire une idée assez précise de l'adiposité moyenne des individus en fonction de la discipline.
On sait ainsi que les marathoniens de l'élite se situent autour de 7%. Parfois moins, jusqu'à 3,5% relevé chez un athlète dénommé "Mosquito" Madibeng qui a figuré parmi les dix meilleurs coureurs mondiaux de semi marathon.
Les femmes sont habituellement plus grasses. Un travail conduit en 1970 sur des marathoniennes américaines aboutit ainsi à une valeur moyenne de 15%, avec un minimum à 6%. 

A quoi sert la masse grasse?

Les trois quarts des graisses présentes dans l'organisme sont stockées dans le tissu adipeux disséminé sous la peau. Les 25% restants englobent divers constituants comme les phospholipides des membranes cellulaires, mais aussi le cholestérol qui sert à la fabrication des hormones ou encore les xénobiotiques qui piègent les polluants accumulés au cours de la vie (dioxine, pesticides, etc.).
La masse grasse constitue surtout un énorme potentiel de production d'énergie (de l'ordre de 80 à 150.000 calories). Théoriquement, un coureur de 70 kilos pourrait donc enchaîner 15 marathons avant de tomber en panne sèche.
Dans la réalité, les choses ne se passent pas ainsi car toutes les graisses de l'organisme ne sont pas disponibles comme carburant.
Exemple: les lipides représentent 50% du poids sec du cerveau où ils servent à toutes sortes de choses, sauf à fournir de l'énergie pour des neurones qui seraient de toute façon incapables de les brûler.

Recettes et dépenses

Bref, on a tort de considérer l'ensemble des graisses corporelles sous l'angle énergétique. En outre, il faudrait également tenir compte de la nature dynamique du système. Les graisses entrent et sortent en permanence des réserves. Chez un adulte de poids stable, on estime que le tissu adipeux se renouvelle entièrement tous les 600 jours.
On peut alors concevoir le problème de l'obésité comme un dérèglement des mécanismes de régulation. Le calcul classique d'une soustraction entre les entrées et les dépenses énergétiques ne suffit évidemment plus à expliquer la complexité des phénomènes. Cela explique aussi pourquoi on rencontre parfois des situations spectaculaires de résistance à l'amaigrissement, y compris chez des sujets très actifs.

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