Vaccins : l’aluminium peut-il être toxique ?

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Vaccins : l’aluminium peut-il être toxique ?


 
Comme les médicaments, les vaccins peuvent entrainer des effets indésirables parfois graves. Depuis quelques années, les adjuvants à base d’hydroxyde d’aluminium, ajoutés aux vaccins pour augmenter leur efficacité, sont soupçonnés de favoriser, chez certaines personnes, le développement d’une maladie neuromusculaire handicapante. E-sante fait le point.
SOMMAIRE
  • Myofasciite à macrophages : une vraie pathologie
  • Hydroxyde d’aluminium : un adjuvant vaccinal mal connu
  • Aluminium : il peut persister très longtemps dans l’organisme
  • Sur la piste d’une prédisposition génétique
  • Pas de vaccins sans aluminium sur le marché

Myofasciite à macrophages : une vraie pathologie

Stanley, 22 ans, était en 5ème secondaire quand il a reçu un rappel Dt Polio : « Un mois plus tard, un dimanche, j’ai été pris de douleurs dans les cervicales puis le bas du dos. J’ai cru que j’avais la grippe. J’ai d’ailleurs été hospitalisé pour syndrome grippal. J’ai repris le lycée mais, très vite, ça a été la catastrophe. Je n’arrivais plus à me concentrer, j’étais très fatigué, j’avais des troubles de la mémoire. J’ai été obligé d’arrêter mes études, je n’ai pas pu passer mon bac. Aujourd’hui, je ne peux même plus jouer au foot. Je vis toujours chez mes parents, je ne peux pas vivre seul, j’ai besoin d’être aidé pour toutes les tâches du quotidien ».
Stanley est atteint de la myofasciite à macrophages, une maladie neuromusculaire invalidante, qui pourrait être liée à l’aluminium présent dans de nombreux vaccins.
« Ce n’est pas une maladie des vaccins en soi, je défends la vaccination, mais il s’agit néanmoins d’une vraie pathologie ».

Hydroxyde d’aluminium : un adjuvant vaccinal mal connu

Des sels d’aluminium sont incorporés dans les vaccins pour renforcer la réponse immunitaire de l’organisme. Problème : alors qu’ils sont utilisés depuis 1926, les mécanismes d’action de ces adjuvants sont mal connus. La communauté scientifique pensait, jusqu’il y a peu, que le corps les éliminait rapidement et qu’il n’y avait donc aucun risque à les utiliser. Aujourd’hui on sait qu’il n’en est rien : « Depuis 2014, nous avons les preuves scientifiques que le discret adjuvant, loin de se dissoudre dans les tissus après avoir fait son office, non seulement, persiste longtemps dans l’organisme mais peut migrer dans le cerveau pour n’en plus ressortir. Ce qui est fortement indésirable ».

Aluminium : il peut persister très longtemps dans l’organisme

Après avoir injecté des particules d’aluminium à des souris, le chercheur s’est aperçu que, dans les heures qui suivent, la moitié d’entre-elles s’échappent du muscle de l’animal et se retrouvent dans les ganglions lymphatiques, « l’autoroute des cellules immunitaires phagocytes », souligne-t-il.
Elles atteignent ensuite le sang puis la rate et, au bout de trois mois, une petite quantité, associée à des cellules de l’immunité mais aussi des neurones, peut être décelée au niveau cérébral, plus particulièrement dans la substance grise.
Autre découverte : après une vaccination, un granulome (accumulation de cristaux d’aluminium) peut se former dans le muscle deltoïde de l’épaule, là où la personne a été piquée. Si celle-ci diminue au fil des mois, l’aluminium ne disparaît pas pour autant mais est transporté, lui aussi, dans les ganglions, la rate, voire le cerveau. Il est capturé par les cellules de l’immunité : les macrophages.
Ce mode d’action pourrait être à l’origine de la myofasciite à macrophages.
« Les patients qui ont cette maladie n’arrivent pas à se débarrasser de cet adjuvant. C’est cette bio-persistance qui peut être toxique ». Les symptômes : douleurs musculaires, fatigue intense et troubles cognitifs.

Sur la piste d’une prédisposition génétique

Fort heureusement, des millions de personnes ont reçu des vaccins à base d’aluminium et la grande majorité ne sont pas malades. Une susceptibilité individuelle pourrait donc influer sur la bio-persistance de l’adjuvant et sa diffusion dans l’organisme.
Première piste : une prise de sang réalisée sur les patients atteints de myofasciite à macrophages indique qu’ils ont un taux élevé de la molécule MCP-1 (monocyte chemoattractant protein-1).
« Tous les tissus sont capables de la produire mais la quantité varie considérablement en fonction des individus. Elle augmente avec l’âge, l’influence de facteurs génétiques ou environnementaux comme l’administration d’un adjuvant aluminique. Ce qui pourrait déclencher une réaction immunitaire ».
« Il y a encore beaucoup d’inconnus. Il y a des patients qui ont eu une, deux, trois vaccinations sans problème et c’est à la quatrième que les effets indésirables se déclarent ».
Les doses reçues ne semblent pas jouer. « Sur les souris, une exposition à de faibles doses entrainent plus d’anomalies cérébrales que les fortes doses. C’est comme avec les particules fines et les pesticides, ce n’est pas la dose qui fait le poison  ».

Pas de vaccins sans aluminium sur le marché

Pour l’heure, la myofasciite à macrophages n’est pas reconnue par les autorités sanitaires. En France, un rapport du Haut Conseil de la Santé Publique de 2013 admet qu’il y a bien un lien entre l’adjuvant et la lésion (granulome) au point d’injection mais ne reconnaît aucune causalité entre l’adjuvant et les symptômes des patients.
« Il faut reconnaître cette maladie pour protéger les malades car ils se stabilisent quand ils arrêtent d’être exposés à l’adjuvant ». Le problème est que, depuis 2008, il n’existe pratiquement plus de vaccins sans aluminium… Les seuls sont le ROR, le vaccin anti grippe, la fièvre jaune et un anti-poliomyélite.

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