Régime paléo : manger comme nos ancêtres

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Régime paléo : manger comme nos ancêtres

Revenir à l’alimentation de nos ancêtres paléolithiques - supprimer les aliments sucrés, les céréales, les laitages et tous les produits transformés - permettrait de traiter certaines maladies cardiovasculaires, chroniques ou encore auto-immunes et de chasser les kilos en trop. Un régime qui ébranle nos habitudes alimentaires et les grands principes diététiques actuels.

Régime paléo : manger comme nos ancêtres

Manger comme nos ancêtres

Le régime paléolithique correspond à ce que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs mangeaient couramment. Des aliments naturels et frais, contrairement au contenu de nos assiettes qui est aujourd'hui principalement transformé et non périssable. Pourquoi revenir à cette alimentation ? Parce que ce sont nos gènes qui détermineraient nos besoins nutritionnels. Or ceux-ci, depuis la préhistoire, n'auraient guère évolué.
La promesse du paléo : manger plus sain pour vivre mieux. En cela, ce régime qui fait de plus en plus parler de lui porte peut-être mal son nom. « Le mot régime implique généralement un début et une fin. Mais lorsqu’on adopte certains principes de l’alimentation paléo, c’est vraiment pour essayer d’améliorer à long terme notre état de santé en général et apporter des changements dans nos habitudes alimentaires, précise la nutritionniste. L’approche est beaucoup plus globale. On veille à la qualité de son sommeil, on évite le stress et on réduit la quantité de produits chimiques dans notre environnement, que ce soit le maquillage ou les produits ménagers, par exemple. Bref, c'est un mode de vie. ».
« Cela ne fait que dix mille ans que l’agriculture est née et que l’être humain consomme des produits céréaliers et laitiers. Pendant des millions d’années, nous avons mangé comme nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. Si l’on ramenait l’ère paléolithique à 24 heures, les 10 000 dernières années ne correspondraient qu’à 5 minutes ! Ce n’est pas suffisant pour que notre organisme puisse s’adapter à cette alimentation. Et même si une minorité de notre population tolère ces aliments nouveaux, personne n’en bénéficie ».

Les grands principes

Le régime paléo repose sur une alimentation essentiellement naturelle.
Les aliments à privilégier
- les protéines animales : la viande, le poisson, les œufs, les fruits de mer, le gibier…
- les plantes : légumes, fruits, tubercules (comme la pomme de terre)
- les graisses de bonne qualité (les moins transformées possible) : le beurre, l’huile de noix de coco, l’huile d’olive, l’avocat, les noix…
- les assaisonnements : sel, poivre, fines herbes, épices, vinaigre balsamique…
Les aliments à éviter
- les produits céréaliers : avec gluten : le blé, l’orge, le seigle, l’avoine, le kamut… Sans gluten : le maïs, le riz, le quinoa, le sarrasin…
- la plupart des produits laitiers : le lait, les yaourts, le fromage
- les légumineuses : les haricots, lentilles, arachides, soja
- le sucre, à l’exception du miel, du sirop d’érable ou d’agave.
- les huiles végétales : la margarine, huile de maïs, de soja, de colza
- les aliments industriels : contenant des sucres sous forme naturelle ou artificielle, contenant des additifs.
Le régime paléo ne consiste pas uniquement à manger comme nos ancêtres de l’ère paléolithique. Le principal objectif est de trouver des aliments qui sont à la fois plus riches en nutriments et les plus pauvres en substances nocives.
Un aliment est paléo s’il est
- naturel et non transformé : il doit contenir peu d’ingrédients, peut être préparé facilement chez vous et ne se trouve pas dans une boîte.
- riche en nutriments : il fournit des acides gras essentiels (surtout des oméga-3), des vitamines, des minéraux et des antioxydants.
- facile à digérer : il n’occasionne pas de ballonnements, d’inconfort abdominal…
- pauvre en sucre
- pauvre en anti-nutriments : c'est-à-dire qui ne réduira pas l’assimilation des nutriments par l’organisme. Exit donc, par exemple, les produits céréaliers.
- vous fait vous sentir bien.
« Tous les aliments consommés par nos ancêtres chasseurs-cueilleurs remplissent les cinq premiers critères. Le sixième est très personnel. C’est pour cette raison qu’il n’existe pas un seul régime paléo. Ce n’est pas une diète fixe. Il existe une liste d’aliments à privilégier et à proscrire, mais les ratios de protéines, de lipides, de glucides ainsi que la quantité de calories, peuvent facilement être modifiés pour convenir à tout le monde. Chacun est différent et il est important d’adapter son alimentation à ses caractéristiques physiologiques ou ses objectifs propres. »

Les bienfaits

« Le régime paléo convient à tout le monde. Il n’y a pas vraiment de contre-indications, signale la nutritionniste. Il favorise la perte de poids, puisqu’il limite l’apport de glucides, mais pas seulement. »
Par exemple, il est bénéfique sur la santé du cœur, puisqu'il limite les risques de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. Il fournit de bons résultats face à la résistance à l’insuline de diabète de type 2. Il améliore aussi l’équilibre acido-basique de notre organisme, l’alimentation moderne ayant tendance à être très acidifiante. Il favorise enfin la régularité de notre système digestif en facilitant le transit.
 « la diète paléo a permis de régler mes problèmes intestinaux chroniques mais aussi de mieux gérer mon syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), lié à des problèmes hormonaux.  convaincue que ces changements alimentaires ont permis de maximiser cette  énergie mais surtout d’améliorer la fertilité.  maintenant la chance d’avoir un petit garçon en très bonne santé. »

Les contraintes

Tout changement alimentaire entraîne une phase de transition car le corps a besoin de temps pour s’adapter. « Les deux premières semaines peuvent être difficiles pour certaines personnes, surtout si elles avaient l’habitude de consommer de grandes quantités d’aliments transformés ou de glucides. Parfois, il y a même une addiction au blé, au sucre, etc. Une fatigue, un état léthargique ou des fringales très fortes peuvent apparaître. ».
Pour elle, le régime paléo, en couvrant tous nos besoins nutritionnels, ne présenterait aucun risque de carence. A l’exception du calcium, puisque les produits laitiers sont à éviter. « Toutefois, d’autres apports permettent de compenser, tels que certaines eaux minérales, les poissons, les légumes ou encore la vitamine D ou K2. » 
Le régime paléo peut se révéler dur à tenir sur le long terme car peu d’aliments sont autorisés par rapport aux habitudes « modernes ». Il peut sembler très restrictif. Pour tenir bon et échanger entre adeptes ou néophytes,
Enfin, quelques conseils  : « Pour faire les courses, favorisez les magasins de proximité afin de connaître plus facilement la provenance des aliments ainsi que la qualité et les modes de production. Mieux vaut privilégier les produits frais, de saison et issus de l’agriculture bio ou raisonnée. Se renseigner sur les labels de qualité pour pouvoir choisir ses aliments les plus naturels possible et bien lire les étiquettes afin d’éliminer ceux ayant une trop grande listes d’ingrédients. »

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